Depuis le 1er septembre, nous sommes en Camargue, à Port Saint-Louis du Rhône, dans le pays des moustiques, pour préparer au mieux notre bateau à la navigation hauturière. Préparer le bateau, c’est réparer les pièces cassées, réviser certaines pièces du voilier, vérifier la tuyauterie et les circuits électriques, préparer la sécurité et les situations d’urgence et enfin être prêt administrativement à partir.
Nous avons (entre autres, cette liste n’est pas exhaustive) réparé les feux de navigations, complètement changé le système de batterie, installé de nouveaux panneaux solaires, fait du gelcoat à certains endroits de la coque, refait l’antifouling – l’antifouling est une peinture de revêtement des parties immergées du bateau, servant à empêcher la prolifération des algues sur la coque et garantissant une glisse optimale dans l’eau -, réalisé une révision complète du moteur, fabriqué un hale-bas – le hale-bas est un système de retenue inférieur de la bôme qui la prend dans sa moitié avant environ pour la relier au pied de mât. Il ajoute un réglage supplémentaire pour maîtriser la position de la grand-voile dans l’espace – , installé un robinet à eau de mer dans la cuisine avec une pompe à pied …
Ci-dessous, des photos de l’installation d’une nouvelle pompe de cale manuelle, du nettoyage des winchs et de l’état du vieux tableau de bord du moteur du bateau.
Mais en plus de ces travaux, on a fait face à un imprévu qui nous donne du fil à retordre, une fuite d’eau au niveau de notre arbre d’hélice et plus précisément au tube d’étambot. Cette avarie nous prend du temps, il a fallu trouver l’origine de la fuite, comprendre d’où cela pouvait venir dans la mécanique puis voir comment on la réparait. On a dû remettre le bateau à sec pour avoir une vue d’ensemble du tube d’étambot et on s’est lancé nous-mêmes dans la réparation, avec la précieuse aide d’Alain (l’oncle d’Elouan) et Didier (le skipper avec qui nous nous sommes formés). Malheureusement, on a remis le Damona à l’eau et la fuite était toujours là …
Donc on a décidé d’arrêter le bricolage et de sortir le chéquier, le bateau est au chantier naval de Port-de-Bouc depuis lundi 23 octobre et des ouvriers travaillent dessus. La réparation est assez coûteuse, mais nous garantie une remise à neuf, ce sera une vraie plus-value lors de la revente du bateau. Nous prenons donc notre mal en patience !
Le coupable de tout notre retard ->
Nous avons énormément travaillé durant ces deux mois, mais ce n’est pas tout ! On a aussi fait beaucoup de chouettes rencontres, notamment grâce à Alain. Un grand merci à Françoise et Jean-Marc, à Ivan et à Michel, qui nous ont accueillis à Port Napoléon et qui ont partagé bonne humeur et anecdotes !
On en profite pour faire un petit coucou aux Coraux Dyssée qui sont actuellement à deux bateaux du nôtre, en train de faire quelques dernières réparations avant le grand départ !
Voici notre position actuelle :
Bon vent à tous et à bientôt !
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